L’absorption : une technologie à fort potentiel !

Connaissez-vous l’absorption ? Cette technologie efficace permet de produire du froid et/ou du chaud à partir d’énergie fatale de récupération. Comment ? En s’appuyant sur la capacité qu’ont certains liquides de générer du chaud ou du froid lorsqu’ils passent de l’état liquide à gazeux (ou inversement). Décryptage.

L’absorption : comment ça marche ?

Le principe est assez simple : l’absorption capitalise sur la faculté qu’ont certains liquides d’ « absorber » ou de « désorber » des calories, c’est-à-dire de générer du chaud ou du froid lorsqu’ils s’évaporent ou se condensent. À quoi ça sert ? Tout simplement à améliorer l’efficacité énergétique de vos installations, en permettant la réutilisation des énergies fatales ! Dans certains cas, cette technologie vertueuse représente une alternative efficace aux machines à compression mécanique. C’est pourquoi nos experts ont travaillé pendant deux ans pour mettre au point des machines à absorption qui récupèrent la chaleur fatale produite par vos installations pour la réinjecter en chaleur « utile » (ou en froid !) dans vos réseaux de chaleur, chaudière gaz ou chaudière biomasse.

À quoi ressemble une machine à absorption ?

C’est une machine qui comporte quatre éléments : un générateur, un évaporateur, un condenseur et un absorbeur. « Entre ces éléments circule de l’eau mélangée à du bromure de lithium ou à de l’ammoniac, précise Pascal Philippe, responsable du département outils et méthodes à la direction études et grands projets de Dalkia. Selon les paramètres de pression et de température, les machines à absorption fournissent de la chaleur (mode pompe à chaleur), du froid (mode groupe froid) ou les deux (mode thermo-frigo-pompe). »

Pourquoi l’absorption fait-elle un come-back ?

L’absorption accomplit le même travail que la compression mécanique, c’est-à-dire réduire la consommation énergétique de vos installations. Mais alors que la compression mécanique nécessite une alimentation en électricité et un certain niveau de maintenance, l’absorption se distingue par son côté vertueux et sa simplicité d’utilisation. Alors, pourquoi ne pas l’avoir développée davantage ? « Les constructeurs n’ont pas poussé cette technologie, qu’ils jugeaient peu rentable commercialement, explique Pascal Philippe. De plus, les prix de l’électricité, encore très bas dans notre pays, tendent à avantager la compression mécanique. Mais ils commencent à monter, tandis que les coûts des machines à absorption ont significativement baissé et que leur fiabilité a beaucoup progressé. » Bonus : les machines à absorption sont éligibles aux subventions de l’Ademe et aux Certificats d’économies d’énergie (CEE) lorsqu’elles sont utilisées pour valoriser la chaleur fatale.

Entre absorption et compression, que choisir ?

Tout dépend de la source chaude disponible, de l’investissement et des coûts d’utilisation dans le temps. C’est pourquoi nos experts vous aident à déterminer si vos installations peuvent améliorer leur performance avec une machine à absorption. Ce procédé neutre pour l’environnement et facile à entretenir peut réellement faire la différence ! Dans tous les cas et quelle que soit la solution choisie, vous bénéficiez de l’engagement contractuel Dalkia, soit une économie significative garantie sur l’ensemble de vos installations au travers d’un contrat de performance énergétique (par exemple). Actuellement, une quinzaine de projets sont à l’étude chez Dalkia pour inclure des machines à absorption dans différents hôpitaux, réseaux de chaleur et sites industriels en France.

Two technicians analysing Dalkia energy audit data

Ils ont déjà opté pour l’absorption

  • Au centre hospitalier de Perpignan, nous avons installé une machine à absorption en mode « groupe froid », alimentée par le réseau de chaleur de la ville.
  • Au CHU de Pontoise, nos deux machines à absorption en mode « pompes à chaleur » seront mises en service à l’automne 2021.
Défiler pour continuer