Au début des années 80, vous avez effectué vos premières expéditions en Laponie puis au Québec. D’où vous vient ce goût de l’aventure et du Grand Nord ? , Je ne saurais réellement l’expliquer. J’ai cela en moi depuis toujours. Enfant, je lisais des romans d’aventures et regardais des films qui parlent de voyages. J’ai toujours été attiré par les « pays d’en haut », comme un marin est irrésistiblement
Vous destiniez-vous à être jardinier ? , Absolument pas. Mon rêve était de devenir photographe et de parcourir le monde. Je n’étais pas un bon élève et mes parents m’ont envoyé dans un lycée horticole où j’ai obtenu un CAP puis un BEP. En juin 1976, j’ai cherché un boulot d’été pour payer mes vacances, non loin de là où j’habitais. J’ai atterri ainsi à Versailles, comme caissier aux droits d’entrée
Vous êtes la seule femme chef française à avoir trois étoiles au Michelin, et vous avez été élue, en 2009, meilleure femme chef du monde. Avez-vous le sentiment d’être une exception ? , Je n’ai pas le sentiment d’être une exception, car cinq autres femmes chefs ont trois étoiles dans le monde. Toutefois, je me sens en charge d’une responsabilité certaine : celle de faire rayonner notre gastronomie
Quel regard portez-vous sur vos premiers mois à la tête de l’Ademe ? Et quelles sont vos ambitions ? , Je suis très fier d’être à la tête de cette agence qui est l’un des principaux outils de pilotage de notre politique de transition écologique. Construire une société bas carbone à l’horizon 2050 est un immense défi et y participer m’enthousiasme. Je suis encore en phase d’observation, mais ma volonté
Vous avez participé à deux missions spatiales. Avoir été en orbite au-dessus de la terre a-t-il changé votre vision de l’avenir de notre planète ? , Etre en orbite autour de la Terre est un poste d’observation privilégié. Lorsque nous sommes en orbite basse, c’est-à-dire à 400 km, nous avons un champ de vision de la terre sur 2 500 km. Nous évoluons à une vitesse de 28 000 km/h, et nous faisons le
Plus de 3 millions d’années après qu’elle a vécu, que nous raconte Lucy ? , Yves Coppens : Elle nous a beaucoup appris sur l’origine de l’homme. À cette époque, en 1974, dans le désert éthiopien, c’est la première fois que nous découvrions un préhumain aussi ancien – 3,2 millions d’années – et aussi complet – 40 % du squelette ! C’est une des découvertes qui nous ont permis de déterminer l’existence
Vous avez récemment tiré la sonnette d’alarme sur les risques du réchauffement climatique si les émissions de gaz à effet de serre (GES) n’étaient pas stabilisées en 2020. Trois ans, c’est court, y a-t-il une chance d’y parvenir ? , Jean Jouzel : Le Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC) l’a dit déjà en 2007 : pour limiter le réchauffement à 2°C en 2050, il faut que les émissions
La médaille Fields a t'elle bouleversé votre vie ? , Cédric Villani : Oui, sans conteste. Cela n’a guère changé mon statut professionnel (car on a la médaille Fields après avoir obtenu la reconnaissance universitaire, et non l’inverse) mais cela a été une révolution pour ma légitimité publique. La médaille Fields est une reconnaissance internationale, ce qui vous donne un grand poids dans le débat
En quoi l’autoconsommation est-il un sujet d’actualité ? Jean-Philippe Laurent : L’autoconsommation énergétique désigne le fait de consommer de l’énergie que l’on produit soi-même. On parle parfois aussi d’autoproduction énergétique. Elle bénéficie actuellement d’un contexte règlementaire favorable à son développement avec : – la loi adoptée le 24 février 2017 par le Parlement qui ratifie l’ordonnance
Denis Tanguay à gauche et Christophe Rodriguez Qu’est-ce que l’IPMVP ? Denis Tanguay : L’IPMVP est une norme développée en 1997 à l’instigation du Département de l’Énergie des États-Unis afin de mesurer et de vérifier la performance énergétique suite à la mise en œuvre de mesures d’économies d’énergie. L’efficacité énergétique c’est l’absence de consommation d’énergie. Il est donc difficile et parfois